Intoxications au paracétamol – Présentation de 2 cas cliniques – session DPC - 26/02/21
Résumé |
Objectif/Présentation de deux cas cliniques |
(1) Cas clinique-Intoxication aiguë. Patiente de 16 ans, sans antécédents, qui ingère dans un but suicidaire 16 grammes de paracétamol soit 307mg/kg, 30 comprimés de flurbiprofène et 10 comprimés de tétrazépam, l’heure de l’ingestion étant comprise entre 19h30 et 21h. L’apparition de vomissements vers 23h a motivé la consultation aux urgences. À la prise en charge, la patiente est somnolente et nauséeuse. La paracétamolémie prélevée à la 5e heure (H5) revient à 148mg/L. L’évolution clinique est favorable, une paracétamolémie de contrôle à H 26 revient à 6mg/l, le bilan hépatique est normal. (2)Surdosage à dose suprathérapeutique. Patient de 54 ans, alcoolique chronique, qui consulte aux urgences pour des douleurs dentaires non calmées par la prise d’antalgiques. L’interrogatoire met en évidence la consommation de paracétamol à raison de 6g/j depuis 5jours, dernière prise le matin même avant la consultation aux urgences. Les résultats biologiques retrouvent une paracétamolémie à 45mg/L et un bilan hépatique normal.
Discussion |
La présentation de ces 2 cas permet d’aborder la prise en charge de l’intoxication au paracétamol dans un contexte aigu et lors de surdosage dans un contexte douloureux avec notamment au sujet de l’administration de l’antidote (N Acetyl cysteine) les questions à se poser : quand ? Le mode d’administration ? Dose de charge ? Quels critères selon les situations (aigu ou chronique) permettent d’évaluer au mieux le risque d’atteinte hépatique et la nécessité d’un traitement antidotique.
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Vol 33 - N° 1
P. 10 - mars 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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